Wicca ; wicce ; wiccan :
Contrairement aux vampires et aux werewolves, une wicce née au sein d'une lignée matriarcale. Chacune des lignées de wiccan possèdent des dons familiaux qui leurs sont personnels et qui se transmettent de générations en génération par les femmes. Bien qu'il ne soit pas rare que ceux-ci se retrouvent parfois en possessions de certains hommes, ce qui permet parfois de fixer un don dans une autre lignée par une union arrangée entre les familles. Elles peuvent également concocter des potions, organiser des rituels ou prononcer des sortilèges.
Certaines wiccan se perdent parfois sur une voie sombre appelée la magie du sang, la magie de la mort. Leurs pouvoirs s'en trouvent renforcés mais au prix de leur âme...
Religion
Les wiccan suivent l'ancienne religion des Tuatha, le culte de la Grande Déesse et son consort le Dieu Cornu. Ils représentent le yin et le yang, la Grande Déesse est associée à l'énergie féminine, la pureté, l'eau, au monde nocturne et donc à la lune. Le Dieu cornu représente l'énergie masculine, le feu, les forêt, le monde diurne et donc au soleil. Elles s'appuient sur le respect de la nature et essayent de vivre en harmonie avec leur environnement car l'énergie cosmique est présent en chaque être vivant. Elles croient également en la réincarnation.
La Grande Déesse a une multitude des noms et d’aspects. Elle vit dans chaque recoin de la terre. Elle est le plus souvent représentée dans les trois phases de la vie : comme une jeune fille, une mère et une vieille femme. Comme jeune fille, elle représente l’innocence et la pureté, tous les espoirs non encore réalisés. En tant que mère, elle apparaît avec la pleine lune. Avec un enfant dans son ventre, elle prend soin de la santé des siens. L’aspect vieille femme de la Grande Déesse connote tout ce qui est sagesse. Elle est celle qui exerce la magie, le côté sombre de la lune. Elle est aussi toujours bienveillante. C’est sous son aspect vielle femme, que la Déesse est concernée par la mort et la renaissance. La Grande Déesse porte aussi d’autres masques. Celui de la guerrière, de la voyageuse, et de l’amante. Elle est en toutes les femmes, et toutes les femmes sont en elle. Elle comprend toute joie et toute douleur, tout combat, tout triomphe de la féminité. Elle fournit une lumière dans l’obscurité, à celles et ceux qui cherchent à savoir qu’ils ne sont en aucune façon inférieurs à personne, sur cette terre.
Le Dieu Cornu est habituellement représenté comme l’amant ou le fils de la Grande Déesse. Ses attributs sont la force, la justice, la protection, et la préservation de toutes choses de la nature sauvage. Il se tient en faction à la porte qui se trouve entre la vie et la mort. Les premiers chrétiens diabolisèrent l’image du Dieu Cornu, attribuant ses sabots et ses cornes à leur "démon", Satan.
Les Sabbats :
Une wicce peut pratiquer les sabbats ; et le reste de leurs arts ; seule ou réunis en coven de treize wiccan sous les ordres d'une grande prêtresse. Au nombre de huit, ses sabbats sont répartis tout au long de l'année.
Yule : vers le 21 décembre (dépendant du solstice d'hiver). Le solstice d'hiver est considéré depuis longtemps comme une période de naissances divines. Yule est l'époque de l'année où la nuit est la plus longue et le jour le plus court. Après ce jour le temps d'ensoleillement augmente jour après jour. La Déesse donnant naissance au Dieu Cornu, qui est représenté par le soleil. Ce jour marque ainsi la renaissance de la lumière. L'enfant Dieu grandissant est le soleil qui se fait de plus en plus présent. Les wiccan célèbrent souvent Yule juste avant l'aube et ce jusqu'au levé du soleil. Par conséquent, il est d'usage, chez les wiccan, d'allumer des chandelles ou de faire des feux pour accueillir le retour de la lumière solaire. Plongée dans le sommeil pendant l'hiver de l'enfantement, la Déesse récupère après l'accouchement. Yule constitue un vestige des rituels primitifs célébrés pour hâter la fin de l'hiver et la fécondité du printemps. De nos jours, cette célébration nous rappelle que la mort apporte finalement une renaissance.
Imbolc : 2 février. Imbolc souligne le rétablissement de la Déesse après que celle-ci eut donné naissance au Dieu Cornu. L'allongement des jours la tire de son sommeil. Le Dieu Cornu est maintenant un jeune homme robuste, et son pouvoir se fait sentir pendant les jours les plus longs. Sa chaleur fertilise la terre et fait germer les graines. Dès lors le printemps fait son apparition. Sabbat de purification après la réclusion de l'hiver, grâce au pouvoir régénérateur du Soleil, Imbolc est également une célébration de la lumière et de la fertilité. Il était jadis célébré en Europe par des brasiers, des flambeaux, et le feu sous toutes ses formes. Le feu représente, ici, aussi bien notre illumination et notre inspiration personnelle, que la chaleur et la lumière. C'est l'une des époques traditionnelles d'initiation et par conséquent, des rituels d'engagement personnel.
Ostara : vers le 21 mars (équinoxe du printemps). Les énergies de la nature passent subitement de la léthargie hivernale à l'exubérance printanière. Sortant précipitamment du sommeil, la Déesse couvre la terre de fertilité, pendant que le Dieu Cornu se développe et gagne en maturité. Il parcourt les champs verdoyant et se réjoui de la luxuriance de la nature. Ostara étant l'équinoxe du printemps, le jour et la nuit ont la même durée. La lumière l'emporte sur les ténèbres. La Déesse et le Dieu poussent les animaux sauvages à se reproduire. Ostara est l'époque des commencements, le temps d'agir et de "semer " des incantations pour récolter des grains, de s'occuper des jardins rituels.
Beltane : 30 avril. À Beltane le Dieu Cornu devient homme. Exalté par les énergies à l'oeuvre dans la nature, il désire la Déesse. Ils tombent alors amoureux, s'étendent sur le lit de verdure au milieu des fleurs et s'unissent. La Déesse tombe enceinte du Dieu Cornu et les sorcières célèbrent la fertilité. Beltane est aussi appelée fête du Premier mai. Jadis, les arbres de mai, symbole phallique par excellence, étaient au centre des célébrations rituelles. Plusieurs se levaient à l'aube pour cueillir des fleurs, des rameaux verts dans les champs et les jardins, les utilisant pour se parer ou pour décorer l'arbre de mai et leur demeure. Les fleurs et la verdure représentent la Déesse, tandis que l'arbre de mai représente le Dieu. Beltane signifie le retour de la vitalité, de l'union, et de la sensualité. L'arbre de mai est intégré au rituel entourant la journée de Beltane, et la célébration se déroule toujours autour du chaudron, signe de la Déesse, l'essence de la féminité, l'aboutissement de tout désir.
Litha : vers le 21 juin (solstice d'été). Litha se produit lorsque la nature est à l'apogée de sa puissance. La terre nage dans la fertilité de la Déesse et du Dieu cornu. Le solstice d'été est donc une période favorable aux pratiques de magies d'amour. Jadis on allumait des feux de joie pour favoriser la fertilité, l'amour, la purification, la santé. Le feu représente le soleil, que l'on fête en cette période où les jours sont les plus longs.
Lughnasadh : 1er août. Allégoriquement, les forces du Dieu Cornu décroissent aussi alors que le soleil se lève toujours plus au sud chaque jour, et que les nuits rallongent. La Déesse demeure, avec une tristesse mêlée de joie, consciente que le Dieu Cornu est mourant et que pourtant il vit en elle, dans l'enfant qu'elle porte. L'été s'en va et les wiccan retrouvent sa chaleur et sa générosité dans la nourriture qu'elles mangent. Chaque repas représente un acte d'harmonisation avec la nature, et nous rappelle que rien n'est permanent dans l'univers.
Mabon : vers le 21 septembre (équinoxe d'automne). Mabon marque l'achèvement des récoltes commencées à Lughnasadh. Une fois de plus, les jours et les nuits sont égaux, en état d'équilibre. Alors que le Dieu Cornu se prépare à quitter son corps physique pour entreprendre la grande aventure dans l'invisible, pour se régénérer, et renaître de la Déesse. La nature à son déclin retire ses dons, se prépare au repos hivernal. La Déesse somnole sous les feux faiblissants du Soleil, même si le feu brûle en son sein. Elle sent la présence du Dieu Cornu alors même qu'il s'affaiblit.
Samhain : 31 octobre. Les sorcières font leurs adieux au Dieu Cornu. Mais ce n'est qu'un au revoir. Le Dieu Cornu n'est pas enveloppé des ténèbres éternelles, il se prépare à naître de nouveau de la Déesse à Yule. Samhain, également appelée Veille de novembre, fête des Morts, fête des Pommes. Samhain est un temps pour réfléchir, pour revenir sur l'année qui vient de s'écouler, pour accepter un phénomène de la vie qui échappe à notre contrôle, la mort. Le voile qui sépare le monde matériel et celui des esprits est très mince cette nuit-là. Les wiccan se souviennent de leurs ancêtres et de tous ceux qui les ont précédés dans la mort. Après la fête de Samhain, les wiccan célèbrent celle de Yule, complétant ainsi la " roue de l'année ". Tout cela peut vous paraître bien mystérieux du fait de la compréhension du pourquoi le Dieu est le fils de la Déesse et par la suite son amant. Ce n'est pas ici une histoire d'inceste, c'est un symbolisme.
La Déesse et le Dieu ensemble perpétuent le cycle de la vie, étant signe de fertilité, de régénération. Ils sont la preuve que la mort n'est jamais une fin en soi, qu'elle apporte une renaissance, que la vie est en perpétuelle évolution. Ils symbolisent la roue de la vie.